La hausse du taux d’intérêt maximal pour les crédits privés en Suisse est désormais effective. En effet, selon le communiqué de l’administration fédérale suisse, le taux maximal sera donc fixé à 11% dès le 1er mai 2023. Cette décision, intervient dans un contexte de hausse générale des taux d’intérêt. Elle a pour objectif de protéger les consommateurs contre les risques liés à l’endettement. Dans cet article, nous analysons les raisons derrière cette hausse du taux d’intérêt maximal pour les crédits privés et ses conséquences pour les consommateurs et les acteurs du marché.
Table des matières
- Les 2 raisons de la hausse du taux d’intérêt
- Que dit l’ordonnance relative à la loi ?
- Les conséquences pour les consommateurs
- Les conséquences pour les acteurs du marché
- Une tendance mondiale ?
- Nos conseils pour faire face à la hausse
- Notre conclusion sur la hausse du taux d’intérêt
Les 2 raisons de la hausse du taux d’intérêt maximal pour les crédits privés
La hausse du taux d’intérêt maximal pour les crédits à la consommation en Suisse, prévue pour le 1er mai 2023, s’explique par 2 facteurs économiques bien connu. Voici donc les deux éléments qui justifient l’origine de cette décision :
1. Contrer les effets de l’inflation :
L’inflation est un facteur déterminant pour les taux d’intérêt. Si l’inflation augmente, les banques centrales ont tendance à augmenter les taux d’intérêt pour contrer l’effet négatif sur l’économie. Dans le cas de la Suisse, une accélération inattendue de l’inflation suggère que la Banque nationale suisse (BNS) devrait donc continuer d’augmenter les taux directeurs dans les mois à venir.
2. Stabiliser la situation financière des ménages privés :
Les autorités suisses augmentent le taux d’intérêt maximal des crédits à la consommation pour réduire le risque de surendettement des ménages. En augmentant les taux d’intérêt, il devient plus coûteux pour les consommateurs d’emprunter, ce qui peut les inciter à réduire leur endettement et à améliorer leur situation financière.
Que dit l’ordonnance relative à la loi fédérale sur le crédit à la consommation ?
L’ordonnance relative à la loi fédérale sur le crédit à la consommation (OLCC) est un instrument juridique. Elle fournit des dispositions supplémentaires et des précisions sur la mise en œuvre de la loi fédérale sur le crédit à la consommation (LCC). En ce qui concerne le taux d’intérêt maximal, l’OLCC ne fixe pas directement le taux, mais elle établit les critères et la procédure pour déterminer ce taux.
Selon l’article 14, alinéa 2, de la LCC, le Département fédéral des finances (DFF), en consultation avec la Banque nationale suisse (BNS), est chargé de fixer le taux d’intérêt maximal pour les crédits à la consommation. L’OLCC précise les modalités de cette consultation et les critères à prendre en compte pour déterminer le taux d’intérêt maximal. Sur le plan technique, le taux d’intérêt maximal pour les crédits privés est obtenu en additionnant les deux éléments suivants :
- Le taux Saron composé à trois mois (SAR3MC)
- Un supplément de 10 points de pourcentage
Le taux maximal est ensuite arrondi au nombre entier le plus proche conformément aux règles commerciales.
Avec des vrais chiffres cela donne quoi…
Dans le contexte actuel, le taux Saron étant de 1.41% (au 5 avril 2023), il suffit de cumuler à ce chiffre les 10 points de pourcentage (10%) et ensuite arrondir la valeur pour obtenir le taux maximum. Ce qui nous donne donc : 1.41% + 10% = 11,41%., arrondi au nombre entier le plus proche = 11%.
Le taux Saron (SAR3MC) additionné à 10% et ensuite arrondi au nombre entier le plus proche, donne le taux d’intérêt maximal pour les crédits privés en Suisse.
Source : Ordonnance relative à la loi fédérale sur le crédit à la consommation (OLCC)
Selon la tendance haussière du Saron, on peut donc raisonnablement s’attendre à ce que le taux d’intérêt maximal pour les crédits privés en Suisse augmente encore dans les mois à venir.
Les conséquences pour les consommateurs
La hausse du taux d’intérêt maximal pour les crédits privés en Suisse devrait avoir plusieurs conséquences pour les consommateurs. Tout d’abord, les emprunteurs pourraient être plus attentifs à leur endettement et à leur capacité de remboursement. Cela pourrait les inciter à emprunter de manière plus responsable et donc à éviter les situations de surendettement. Ensuite, les consommateurs pourraient être amenés à rechercher des solutions de financement les plus attractives possibles.
Lorsque le taux d’intérêt maximal pour les crédits privés augmente, l’histoire nous démontre donc le phénomène suivant en matière de consommation :
- Les clients sont beaucoup plus regardant sur les conditions de leurs crédits privés
- Ils réfléchissent à deux fois avant d’emprunter une somme importante
Ce changement de comportement répond donc parfaitement à l’objectif visé par les autorités suisses. En effet, les ménages privés réduisent leur endettement et améliorent ainsi leur situation financière. Ce phénomène se vérifie d’ailleurs également au niveau des financements hypothécaires qui suivent le même mécanisme lors d’une hausse des taux d’intérêt.
Les conséquences pour les acteurs du marché
Les acteurs du marché du crédit en Suisse, tels que les banques et les établissements de crédit, pourraient également ressentir les effets de la hausse du taux d’intérêt maximal pour les crédits privés. Certains experts anticipent une baisse des demandes de crédit à la consommation en raison de la hausse des coûts d’emprunt. Les établissements de crédit pourraient être amenés à adapter leur offre. Ils devront certainement proposer des solutions de financement plus innovantes et compétitives pour répondre aux besoins des consommateurs.
La hausse du taux d’intérêt maximal pour les crédits privés : une tendance mondiale ?
La hausse du taux d’intérêt maximal pour les crédits privés en Suisse s’inscrit dans une tendance mondiale observée dans plusieurs pays. Cette évolution reflète les préoccupations des autorités mondiales concernant les risques d’endettement excessif et les pratiques abusives de certains prêteurs. Les régulateurs cherchent ainsi à protéger les consommateurs. Ils favorisent une croissance économique durable, en encadrant les conditions de crédit et en encourageant une gestion responsable de l’endettement.
Conseils pour faire face à la hausse du taux d’intérêt maximal pour les crédits privés
Pour faire face à cette hausse du taux d’intérêt maximal pour les crédits privés en Suisse, voici quelques conseils pour les consommateurs :
Comparez les offres de crédit privé
Avant de souscrire à un crédit privé, prenez le temps de solliciter les services d’un courtier. Cela vous permettra de trouver la meilleure solution adaptée à votre situation financière et à vos besoins. Un intermédiaire en crédit privé saura parfaitement auprès de quel établissement adresser votre demande. Ainsi vous maximiserez vos chances d’obtenir un crédit privé sans commettre les erreurs classiques qui peuvent conduire à un refus.
Évaluez correctement votre capacité de remboursement
Avant d’emprunter, assurez-vous de bien connaître votre capacité de remboursement et les coûts associés au crédit. N’hésitez pas à demander des conseils auprès d’un professionnel pour évaluer votre situation financière. Chez Lica nous établissons d’ailleurs systématiquement un budget cohérent pour chacun de nos clients avant de leur proposer un crédit à la consommation.
Privilégiez les nouvelles solutions innovantes
Avec des coûts d’emprunt plus élevés, vous devriez envisager d’autres options de financement. Notre solution exclusive de cashback est un moyen très intéressant de diminuer la charge de votre crédit privé. En réalisant votre demande de crédit privé 100% en ligne, vous profitez d’un cashback pouvant aller jusqu’à CHF 5’000.-. Le principe est simple : Lica partage sa commission lorsqu’un client effectue seul sa demande de crédit et sollicite ainsi beaucoup moins de charge de travail. Une solution plus équitable et financièrement plus intéressante pour votre crédit privé !
Notre conclusion sur la hausse du taux d’intérêt maximal pour les crédits privés
La hausse du taux d’intérêt maximal pour les crédits privés en Suisse vise à protéger les consommateurs. Il encourage donc une gestion responsable du crédit. Les conséquences de cette décision pour les consommateurs et les acteurs du marché restent à observer. Il est probable que cette mesure incite les emprunteurs à adopter des comportements plus prudents et responsables en matière de crédit.
En conclusion, il est donc essentiel que les emprunteurs prennent conscience de cette nouvelle réalité en sollicitant davantage les services d’un professionnel avant de conclure leur crédit privé.
Vous avez des interrogations avant de faire votre demande de crédit privé ? Nos conseillers sont là pour répondre 7 jours/7 à vos questions directement sur WhatsApp. Sollicitez-nous pour plus de renseignements et nous serons heureux de vous répondre !